Ecrire encore et toujours...

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Echec



               

Le Cavalier a prit la Reine.
Le Fou veillait pourtant sur elle,
Comme sur la prunelle de ses yeux.
Ils lui furent arrachés tout deux.

Dans l'une des Tours on l'enferma.
La Reine, bien-sûr, pas le fada ;
Celui-ci continue d'errer
Comme un mendiant sur l'échiquier.

Huit soldats de la garde du Roi,
Des plus vaillants qui exista,
Furent désignés volontaires,
Pour aller délivrer la Reine,
De ce royaume de carrés vides
Battit sur des terres arides.

Sept d'entre eux, de bon kamikazes,
Finirent en Martyrs sur leur case.
Le huitième un peu plus malin,
Ne voulait pas mourir en vain.
Je crois même, mais c'est entre nous,
Qu'il n'voulait pas mourir du tout.

Un peu stratège, un peu chanceux,
Se faisant remarquer très peu,
Il arriva près de la Tour,
La dynamita sans détour.

Mais la règle veut qu'aux échecs,
Le Pion qui libère la Reine,
Dois s'constituer prisonnier.
Échange de bons procédés.

C'était mal connaitre notre ami
Qui glissa des mains ennemies
S'en fut rouler sous le tapis
Et disparut comme par magie.

Depuis sur le grand échiquier,
La paix règne des deux cotés.
On aurait même entendu dire
Que la nuit on entend des rires.
Ça parlemente, ça s'amuse,
Entre les deux camps plus de ruse.

Alors pourquoi faire la guerre
Pour quelques centimètres de terre
Quand un Pion nous à démontrer
Que les frontières doivent exister
Juste pour pouvoir les franchir
Et surtout pas pour y mourir.





20/10/2007
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