Ecrire encore et toujours...

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L'été aux deux visages

La tramontane danse avec les feuilles vertes
D'un olivier sans âge derrière la fenêtre.
Défilé de nuages, futiles et clairsemés.
Estompant les rayons d'un beau soleil d'été.
Au milieu des vignes, caché dans un mas,
Je m'éveille allongé nu sur une paillasse.
Sans savoir quand, comment je suis arrivé là,
Je baille calmement, m'étire comme un chat.
Je me retourne enfin et entrouvre les yeux.
Elle est nue comme un ver perdue dans ses cheveux.
Était-elle dans mon rêve ou bien tombée du ciel ?
Je ne saurais vous dire, mais Dieu qu'elle était belle.
Alors j'ai regardé, je l'ai mangé des yeux.
Elle dormait, souriant comme un bébé heureux.
J'aurais voulu crier son prénom aux montagnes ;
J'aurais pu pour lui plaire faire mille ans de bagne.
Je me suis approché et en fermant les yeux,
J'ai posé sur ses lèvres un baiser d'amoureux.
Quand je les ai rouvert, elle avait disparut.
Moi j'étais à Nanterre allongé dans la rue.
J'ai entendu un sou rouler dans mon chapeau.
Esquissant un sourire elle a prit le métro.
 



15/08/2008
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